Nouveau rebondissement dans l’affaire du procès du Dr. Conrad Murray, accusé d’être responsable de la mort de Michael Jackson.
Murray accuse en effet un autre docteur pour avoir prescrit des calmants quelques jours avant la mort du chanteur. Le docteur ne compte pas témoigner pour le moment, mais un interrogatoire mené par la police a été diffusé ce lundi 10 octobre.
Interrogé sur les habitudes médicales de Jackson, Murray explique qu’il traitait son patient avec de nombreux sédatifs, dont le célèbre Propofol. Il a également mentionné que bien que le chanteur lui avait dit qu’il ne voyait pas d’autres médecins pour avoir des calmants, il savait qu’il voyait un certain Dr Klein qui lui a prescrit du Demerol.
On peut ainsi l’entendre dire : « Je n’étais pas au courant des autres médicaments qu’il prenait, mais j’ai entendu dire qu’il voyait un Dr Klein trois fois par semaines dans une clinique de Beverly Hills quelques semaines avant sa mort. Son équipe de production m’a dit que ses pires jours de tournage coïncidaient au moment où il est allé voir le Dr Klein. Quand il revenait de son cabinet, il était épuisé et avait besoin d’au moins 24 heures pour récupérer. »
Le Dr Murray a également expliqué qu’il essayait de sevrer Michael Jackson du Propofol, et que c’est le Demorol prescrit par l’autre médecin qui aurait causé des insomnies, poussant le chanteur à demander plus de calmants la nuit de sa mort.
La nuit de sa mort, Jackson avait pris des doses de Valium, Lorazepam et Midazolam, mais ne trouvait toujours pas le sommeil, suppliant Murray de lui donner du Propofol. Ce dernier a accepté de lui en donner, avant de quitter sa chambre. A son retour, il a trouvé la pop star inconsciente et fut incapable de le ramener à la vie.
Quand on lui a demandé pourquoi il n’avait pas appelé les urgences plus tôt, Murray répond qu’il craignait que les questions de l’opérateur des urgences ne lui prennent du temps qu’il aurait pu utiliser pour tenter de ranimer Michael Jackson.
Le jour suivant du procès, le mardi 11 octobre, une photo du chanteur a été montrée aux jurés. On y voit la star nue et allongée sur une civière à l’hôpital. Cette image servait à démontrer les propos du légiste qui a pratiqué l’autopsie, le Dr. Christopher Rogers. Ce dernier a expliqué que Michael Jackson n’aurait pas pu s’administrer la dose fatale de Propofol seul. Il a également ajouté qu’il n’y avait aucun appareil de réanimation dans la chambre de Jackson au moment de sa mort.
Dans les prochains jours du procès, un expert en Propofol viendra témoigner pour donner son analyse.