Ce qui est dit est dit. 50 Cent n’a aucune intention de « revenir sur ses paroles ». Depuis la controverse créée par Don Imus, le boss du G-Unit semble être la cible de plusieurs critiques selon lesquelles les paroles de ses chansons ne sont que des propos racistes et sexistes. « La musique c’est un miroir. Le hip-hop reflète l’environnement dans lequel nous avons vécu. Notre musique fait transparaître une cruelle réalité », réplique l’artiste. « Si je te demande de me faire un drapeau américain sans la peinture rouge, t’auras des difficultés à le faire. Pour décrire ce que nous voulons vraiment dire, nous usons des mots que certains conservateurs n’apprécient guère, vu leur style de vie et la manière dont ils étaient élevés. D’ailleurs ils n’ont jamais été exposé à de telles réalités », a-t-il ajouté.

Et 50 Cent ne mâche pas ses mots quand il a pris l’exemple de Master P, l’artiste fondateur de No Limits Records, qui aurait décidé d’arrêter le langage raciste et sexistes. « Master P n’a plus vendu assez de Cd depuis », s’est-il moqué. « Vous pouvez lui rapporter ce que je viens de dire. D’ailleurs les caméras tournent toujours là non ?...Curtis, le 26 juin ! »

Les versions vidéo des deux singles de 50, « Straight To The Bank » et « Amusement Park » ont été diffusées en première lors du BET « 106th and Park ». Les fans peuvent d’ailleurs voter lequel des deux titres Fifty devrait prochainement interpréter lors de la cérémonie des BET Awards 2007.

(AM)