Tout le monde a remarqué que le ventes de l'empire G Unit se sont presque effondrées depuis deux ans. Même Curtis, le dernier album de 50 Cent, n'est 'que' disque de platine aux Etats-Unis. Néanmoins, il en aura vendu plus de 2,5 millions d'exemplaires à travers le monde la semaine de son lancement.

Cela dit, ceci n'empêche pas que ses artistes (Lloyd Banks, Young Buck, Mobb Deep) ont eu du mal à capitaliser et le téléchargement y serait pour quelque chose. "Les progrès dans la technologie ont un impact sur tout le monde, et on doit tous s'y adapter, raconte 50 lors de son passage à Oslo. La majeure partie du Hip Hop est un style de musique qui dépend d'un jeune public. Ce marché consiste en des individus qui adhèrent aux innovations plus vite que des fans de musique classique ou jazz."

Pour 50 Cent, "ce qui est important pour l'industrie de la musique c'est de comprendre que ça n'entrave pas aux artistes. Un jeune fan peut être aussi dévoué que ce soit en l'achetant ou le volant." La solution pour lui serait de faire recette dans les concerts et les produits dérivés. "Les concerts sont bondés et l'industrie doit comprendre qu'ils doivent gérer tout ce qu'il y a autour d'un artiste, continue-t-il. Ils doivent maximiser les recettes des concerts et des marchandises. C'est leur seule manière d'avoir de l'argent en retour du marketing."

Pour le mot de la fin, il affirme que "le réel souci est que les artistes n'ont plus vraiment d'aide au développement par rapport à avant le téléchargement de fichiers. On leur apprend maintenant à colporter des sonneries de téléphone, plus de disques. Ils ne comprennent plus la valeur d'une oeuvre d'art."