Bien qu'Irv Gotti ait enlevé le mot 'Murder' du nom de son label, les problèmes continuent à s’accumuler et ils semblent que ce n'est que le début. En effet, un associé de Murder Inc. et de Kenneth "Supreme" McGriff est actuellement protégé par le FBI et coopère avec les procureurs fédéraux.

Jon Ragin a été arrêté l'année dernière pour blanchissage d'argent et fraude à la carte bancaire, ce dernier aurait essayé de blanchir plus de 500.000 dollars entre 1998 et 2001 via de fausses factures pour un magasin l’appartenant.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Ragin a co-produit le film "Crime Partners". Il a admis avoir investi plus de 300.000 dollars dans le film ayant pour vedette Ice-T, Snoop Dogg et Ja Rule.

Le magasin était une couverture pour blanchir des cartes bancaires volées et de l’argent tiré de trafic de drogues. Quand la demeure de Ragin a été perquisitionnée, les feds ont trouvé plus de 1000 cartes de crédit et tout un équipement pour créer des fausses cartes.

En coopérant, Ragin espère voir sa peine réduite. Pour ce genre de délit, il risque 20 ans de prison. En début de semaine, un procureur de l’état de New York a révélé que Ragin aidait les procureurs fédéraux depuis six mois.

Son employeur, McGriff, a été arrêté l’année dernière après qu’il ait donné un faux nom lors de son arrestation, et aurait ainsi violer sa liberté conditionnelle en ajoutant qu’il était un employé de Def Jam.

Par ailleurs, une déclaration sous serment déposée par les investigateurs responsables de l'incursion dans les bureaux de Murder Inc, affirme que McGriff a peut-être joué un rôle dans l’agression au couteau sur 50 Cent en 2000. McGriff est également suspecté sur neuf affaires de meurtres.

Les fédéraux maintiennent que le label Murder Inc. a été fondé par McGriff en utilisant l’argent de la drogue.

De son côté, le fondateur du label, « Gotti » nie toute implication, et dément toutes ces accusations. Il maintient que son label a été fondé en utilisant les 2 millions de dollars en capitaux d'amorçage donnés par Def Jam.

Si ces accusations s’avèrent fondées, on risque d’assister à la fin du label rap le plus prolifique de ces cinq dernières années.