Kanye West a fortement critiqué les musiciens qui chantent la violence, en soulignant qu’il n’est pas nécessaire de valoriser les armes. La star pense que les rappeurs peuvent rester fidèles à leurs racines sans s’étendre sur le crime. « Je trouve que mes textes sont les plus véridiques de tous » dit-il. « J’ai des affinités avec tellement de gens sans parler d’armes à feu ni de drogues. C’est plus difficile d’aller travailler 365 jours que de tirer sur quelqu’un en un jour (…) » ajoute-t-il.

Kanye West n’est pas le seul à vouloir diffuser des messages positifs à travers le rap. Yung Joc, lui aussi, refuse d’aborder le thème de la drogue dans ses morceaux, car il ne veut pas corrompre ses jeunes fans. Joc affirme avoir écrit « Coffee Shop » parce qu’il sait qu’il influence les comportements des jeunes. « J’entends toujours les parents me dire que leur fille de 5 ans m’adore. Voilà pourquoi je ne veux pas parler de drogue sur cet opus, dit-il. Ce n’est pas ce qu’on attend de moi. ‘Coffee Shop’ c’est fun parce que je sais que les gosses m’apprécient. Le titre de la chanson signifie que je vends de tout. Je coupais les cheveux, vendais des vêtements, des chaussures, des sacs pour femme, des accessoires, des voitures, n’importe quoi, et mon quartier général était le café. »

Pour en revenir à Kanye West, le rappeur méprise les « croqueuses de diamants » comme il le dit dans sa chanson : « Je ne dis pas que c’est une croqueuse de diamant, mais elle ne se roule pas sans te mettre en faillite… ». Le 21 août dernier, Kanye West l’a prouvé en allant dans un club de strip-tease, le Stringfellows, mais n’a donné de pourboires à aucune des danseuses qui se trémoussaient autour de lui. Par ordre de priorité, le rappeur fait apparemment passer l’alcool avant le butin. Il a déboursé six cocktails, et ne s’était pas préparé à voir disparaître plus d’argent dans les sous-vêtements du Stringfellows.

Peut-être qu’il est un peu fauché après avoir casqué les droits des 30 millions de titres qu’il sample chaque mois…

(AM)