Une semaine après son arrestation, Suge Knight a finalement fait publier un rapport au public. En effet, le CEO de Death Row Records pourrait faire face à sept ans de prison si les fonctionnaires d'état abrogent sa liberté conditionnelle pour avoir prétendument agresser un gardien de parking en dehors d'une boîte de nuit d’Hollywood.
Le 1er juillet, les porte-parole de Knight ont décommandé une conférence et un rapport de presse afin de ne pas compromettre la situation de leur client.

Vendredi dernier, ils ont publié ce rapport :

Rapport de Rose Kogeman, avocate pour Suge Knight.

Tôt samedi matin, le 21 juin, en dehors de la boîte de nuit de Papas à Los Angeles, mon client Suge Knight assistait à une réunion avec Minister Tony Mohamed pour dresser un planning sur l’organisation du « 100,000-man March For Peace ». M. Knight et un groupe de dirigeants dont M. Mohamed quittaient ensuite le club et se rendaient vers le parking. A ce moment précis, un des organisateurs s’irrite en attendant son véhicule et pousse le gardien. Beaucoup de personnes étaient présentes et bon nombre d'entre elles ont déjà témoigné dans un rapport -- que nous avons fourni aux services chargés du dossier -- indiquant que M. Knight n'a pas été impliqué dans cette dispute.
Un de ces individus est M. Mohammad, qui fournira un rapport corroborant aujourd'hui l'innocence de M. Knight.

Une semaine plus tard, le 27 juin, l'agent de liberté conditionnelle de M. Knight l'a arrêté comme coupable présumé dans l’altercation. Nous n'avons reçu aucun procès-verbal d’aucun témoin indiquant que le 21 juin dernier, M. Knight ait été impliqué dans une quelconque discorde. M. Knight maintient son innocence dans cette affaire et croit qu’après une enquête complète par le département de liberté conditionnelle, il sera acquitté.

Malheureusement, pour M. Knight, il s'avère qu'il ait été arrêté avant l’enquête. Nous avons fourni des noms et les rapports détaillés d’au moins sept témoins distincts qui étaient présents le 21 juin. Le département de liberté conditionnelle ne se rendait apparemment pas compte que tous ces individus ait été présents.
Nous sommes confiants que M. Knight n'ait commis aucun délit et sera complètement acquitté. Nous espérons sincèrement qu’après avoir parlé à ces témoins, le département de liberté conditionnelle interviendra aussi rapidement que possible pour libérer M. Knight.