Dans son livre autobiographique « All That Is Bitter and Sweet », l’actrice Ashley Judd posa que le rap (et le hip-hop en général) est une « culture du viol » et que l’implication d’artistes tels que Diddy et Snoop Dogg dans des œuvres humanitaires ne relève que de l’hypocrisie.
Dans son livre, on peut y lire l'actrice déclarer : "Selon moi, la plupart de la musique rap et Hip Hop - qui est une culture du viol, avec des paroles abusives qui décrivent les filles et les femmes comme des putes - est la bande sonore contemporaine de la misogynie."
Bien évidemment, la réaction du milieu visé ne tarda pas à venir, avec Questlove de The Roots qui déclara : « au moins, je sais pourquoi [Ashley Judd, qui est également une ambassadrice pour YouthAIDS] n’a pas pris la peine de faire un semblant de hochement de tête lors de sa dernière visite [dans l'émission Jimmy Fallon Show]. Parce que je suis un criminel. (…) Chaque genre de musique comporte des éléments de violence. On critique beaucoup, car dans le rap, seul un certain côté est promu. »
« J’aurais préféré qu’Ashley Judd me traite de nègre… ça aurait été plus sincère », commente pour sa part le producteur 9th Wonder, « vos opinions se basent uniquement sur ce que vous voyez à la télé et dans les médias… qui ont une vision très déformée de la réalité. »
Ashley Judd, qui révèle également dans son livre qu’elle avait été abusée sexuellement dans son enfance et que sa mère était négligente, s’excusa presque aussitôt en expliquant qu’elle n’aurait pas dû généraliser sa critique à tout le domaine du hip-hop. « J’éprouve des remords sur le fait que ce que j’ai pu dire dans [le livre] ait pu choquer [ceux qui] représentent cette culture », rajouta-t-elle.