Après avoir demandés un dépôt de bilan en début de semaine, Suge Knight et son label Death Row Records ont réclamé protection sous couvert des lois contre les faillites. Quelque temps plus tôt, Lydia et Michael Harris, un couple prétendant avoir contribué à la création du label, ont demandé un dédommagement de 107 millions de dollars sous prétexte qu’ils ont été mis à la porte par le label. Et ce malgré le fait que les deux parties en soient arrivées à un accord amical en mai 2005.

Les Harris ont recommencé leur tentative en avançant cette fois-ci l’absence de Suge Knight à la dernière audience, comme une preuve de mauvaise foi. Pas plus tard que mardi, Ronald Sohigian, le juge du Los Angeles Superior Court, a toutefois déclaré l’innocence de Knight dans cette affaire.

« Ces dernières années, Death Row a été victime d’une infamie. Des personnes comme les Harris essaient de nous faire de l’ombre… » explique Suge Knight. Au fil des ans, beaucoup de gens, y compris de parfaits inconnus, ont en effet espéré lui soutirer de l’argent en lui intentant des procès.

Suge Knight figure aujourd’hui parmi les plus grosses fortunes détenues par un afro-américain. Suge Knight est ainsi devenu une véritable icône, non seulement dans l’histoire du Hip Hop ou dans le monde du rap West Coast, mais également dans l’industrie de la musique elle-même.

(AM)