Rihanna, qui vient d’avoir 21 ans, est sortie de son silence deux semaines après son altercation avec Chris Brown. Elle voulait rassurer tout le monde qu’elle “se portait bien”, sans pouvoir en dire plus sur l’enquête en cours.

« A la demande des autorités, Rihanna ne va pas commenter l’incident impliquant Chris Brown. Elle veut rassurer ses fans qu’elle reste forte, qu’elle va bien et qu’elle est profondément touchée par tout le soutien qu’elle a reçu en ce moment difficile » a déclaré son porte-parole.

Le communiqué survient quelques jours après l’excuse publique de Chris Brown. Toutefois, même si le chanteur est jugé coupable, il pourrait rester libre suite à la publication non autorisée d’un cliché de Rihanna en piteux état. « L’aspect le plus malheureux de tout l’incident n’est pas seulement le manque de respect envers la victime, mais aussi les ramifications légales vis-à-vis des jurés que la révélation publique de cette photo aura de toute évidence sur une éventuelle charge criminelle contre Chris Brown » explique la police locale.

Après la fuite de cette fameuse photo montrant une Rihanna apparemment abusée, les réactions ne se sont pas faites attendre du côté des artistes, à l’image de ?uestlove (The Roots). « En travaillant toute la journée, j’ai vu cette photo… Je n’avais pas tellement de choses à faire. C’était une image sans photoshop » témoigne le rappeur avant d’ajouter « Mec, si Chris a vraiment fait ce bordel, je suis sans voix. Jay-Z a raison… Je n’ai pas de compassion pour lui ».

D’autres personnalités comme Miss Info ou encore Amanda Diva ont toutes fait part du choc qu’elles ont éprouvé en voyant ce cliché ; Diva est même allée jusqu’à déclarer qu’elle ne soutiendrait plus la musique de Chris Brown. Ronald Fenty, le père de Rihanna, lui aussi, a été bouleversée par l’image.

La police de Los Angeles a commencé à enquêter sur comment cette photo est arrivée sur la toile. Selon le site TMZ, ils l’auraient obtenue d’une source proche de l’investigation moyennant la somme de 62 500 dollars. « La publication non autorisée d’une photo de violence conjuguale entraîne immédiatement une investigation interne. La police de Los Angeles prend au sérieux son devoir de garder la confidentialité des victimes de violence » affirment les autorités.