Mardi 12 Juin était une date entourée en rouge sur le calendrier : après les deux soirées triomphales à Bercy en Mai dernier, Justin Timberlake se produit à Lyon, à la Halle Tony Garnier !
Il est 19h, je suis perché en haut des gradins avec une vue plongeante et panoramique sur la fosse entourant la scène. Une description s’impose : la plateforme scénique est d’une forme ovale avec une surélévation centrale, deux protubérances latérales et quatre bars VIP sur les quartiers, le tout faisant un 360° pour que tout le monde autour puisse en profiter. Bon, certes la salle, ce n’est pas Bercy, la Halle accueille tout juste une dizaine de milliers de personnes (d'environ 20 ans de moyenne d'âge), dont une bonne moitié massée autour de cette scène qui ressemble à vaisseau spatial couleur (gui)mauve. Au milieu sont accrochés deux écrans où sont affichés quelques spots publicitaires pour Sony Ericsson, le sponsor officiel, et Natasha Bedingfield qui assure la première partie à 20h précise. La chanteuse pop (méconnue dans nos contrées) est ponctuelle et chante plutôt bien, et le public l’accompagne facilement pour l’encourager. Même à 50m, je pouvais dire que c’était une blonde plutôt sexy dans sa jupe verte, mais pas moyen de distinguer plus.
Il est 21h et le public s’impatiente, tapant des pieds et des mains, les groupies criant « Justiiiin » de toutes leurs forces pour faire apparaître leur idole. Vingt minutes d’attente plus tard, un rideau cylindrique s’abaisse sur la scène, les lumières s’éteignent : le FutureSex/LoveShow va pourvoir commencer ! Les mots « Future », « Sex », « Love », « Sound » sont projetés en rouge sur le rideau d’écran, l’orchestre et les choristes entrent en scène et on languit d’apercevoir Justin Timberlake… Et c’est alors que commence sur l’intro de « FutureSex/LoveSounds », masqué par le rideau qui finit par se relever : c’est l’hystérie générale. Il déchaîne les foules et enchaîne avec « Like I Love You », guitare sèche à la main (oui il sait en jouer). Détail important, c’est l’orchestre de Prince (!) qui accompagne Justin, et ça s’entend clairement à leur façon de rejouer les morceaux ; deuxième point rassurant, le chanteur utilise très bien l’espace de la scène, complétée par des danseurs pour quelques chorégraphies. C’est blasant de voir à quel point Justin peut danser et chanter aisément et simultanément, et sans play-back s’il vous plaît. Il a cette espèce de quelque chose d’innée en lui, tellement ça paraît naturel en le voyant. « My Love » provoque l’euphorie dès les premières secondes, la foule compacte faisant les backs pour le refrain avant d’admirer quelques pas de danse de Timberlake.
La moitié des titres de FutureSex/LoveSounds y passe, dont « SexyLadies », la ballade « Until The End of Times » que Justin joue lui-même au piano et « Chop Me Up », voyant débarquer Timbaland en personne pour rapper son couplet ! La grosse surprise de la soirée. Tout le monde reconnaît le personnage patibulaire en costume blanc : y a pas photo, Timbo est très populaire en France. Il remplace Timberlake pendant l’entracte Beaterator, laissant Timbaland rejoindre le sommet de la scène jouer les savants fous avec ses machines, les rideaux se baissent pour balancer des images de films d’horreur ou fantastiques pendant qu’il mixe sa bande-son avec son DJ. Durant ce quart d’heure de spectacle son et lumière, on a droit à un hommage à Aaliyah, suscitant l’émotion de nombreuses personnes, avant de transiter sur « Give It To Me », où Timbaland chante son couplet seul (sans Justin ni Nelly Furtado), sans avoir la peine d’inviter les lyonnais à reprendre le refrain en chœur. Ce fut un sacré moment.
Deuxième partie du concert, Justin Timberlake revient avec son tube dancefloor « Rock Your Body » pour remettre le feu sous des jets de faisceaux laser. D’autres morceaux de Justified ont été interprétés pour notre plus grand plaisir, notamment la ballade « Take It From Here » suivi de « Last Night ». La température grimpe d’un cran lorsqu’il entonne « Damn Girl », les danseuses habillées comme des stripteaseuses viennent affrioler les hormones mâles à coup sûr. C’est hot, encore un peu plus sur « Summer Love » lorsque son déhanché vient se frotter contre le fessier de sa charmante partenaire chorégraphe. Si Elvis était en vie, il aurait été jaloux. Chaque morceau apporte son petit lot de surprises, comme le beatbox final sur « LoveStoned » par exemple. Doué le Justin ! Il sait presque tout faire. « Cry Me A River » fut bien sûr un des temps fort de ce super concert, personne n’a oublié de chanter les paroles par cœur avec notre showman. Mais c’est sur son mégahit « Sexyback » das sa version tonitruante que se parachève ce FutureSex/LoveShow qui aura duré presque 2h30. Timbaland revient même sur scène pour l’occasion, saluer une dernière fois le public et apprécier les vivas rhodaniens. Puis l'instant que nous redoutions le plus : tous deux quittent la plateforme par les trappes-ascenseurs… Est-ce la fin ? Que nenni…Les brouhahas des fans qui vont crescendo signalent une dernière de Justin Timberlake, qui revient une ultime fois, tout sourire, remercier son public. Puis, il finit par entamer au piano la conclusion de ce concert d’anthologie avec la sublime ballade « All Over Again », dont on aurait voulu interminable… N’en déplaise à ses détracteurs !
Live Report : FutureSex/ LoveShow à Lyon !
Justin Timberlake, FutureSex/LoveShow
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- Posted by Sagittarius
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