Justin Timberlake a officiellement présenté son nouvel opus « FutureSex/LoveSounds » lundi soir, au G Spa & Lounge, lors d’un événement intitulé « Playback ». « Je suis vraiment excité pour ce disque, je ne veux pas trop en parler. Je veux seulement le jouer pour vous » déclarait-il, avant le spectacle. L’ambiance ressemblait à une after, avec ses lumières douces, ses décibels et son champagne à flot...

Vêtu d’un T-shirt noir et d’un jean, Timberlake a inauguré la soirée avec le hit « SexyBack », tandis que son producteur Timbaland entrait et sortait des salles VIP, conversant entre deux amuse-bouches, tout en secouant la tête suivant les rythmes. Le titre « FutureSex/LoveSound » a plu grâce à ses airs de « Another One Bites the Dust », aux paroles qui rappellent « Need You Tonight » de INXS, et à ses allusions sexuelles.

Il faut dire que le sexe est omniprésent dans l’album. Timberlake nous rappelle ainsi qu’il est un maître en la matière, notamment dans les titres « LoveStoned/ I Think She Knows », « Sexy Ladies » et « Damn Girl », dans lequel il se réfère même à Casanova. Comme son nom l’indique, l’opus a également un côté tendre que les morceaux « My Love », « Until The End of Time » et « What Goes Comes Around » illustrent bien. Ce dernier a d’ailleurs quelques similarités avec « Cry Me A River », une comparaison qui flatte Timberlake. « Je prends cela comme un compliment » dit-il, « C’est le titre que je préfère dans le premier album de part les paroles. Mais ce titre n’a rien d’autobiographique » précise-t-il.

Un autre titre qu’il a produit sur scène, c’est « Losing My Way » dans lequel le chanteur sort de ses thèmes de prédilection, et c’est peut-être le morceau le plus sérieux du nouvel opus car il s’inspire d’un documentaire. « Toutes ces chansons ne parlent que de sexe et d’amour. Puis, j’ai vu ce documentaire. C’était l’histoire d’une personne qui a perdu sa famille et qui a rompu les liens avec sa femme et sa fille, mais qui ne paraissait pas comme quelqu’un qui avait des problèmes… Cela m’a vraiment marqué » explique-t-il.

Au bout du compte, « FutureSex/LoveSounds » parle de la vraie nature interchangeable, contradictoire et complémentaire, du sexe et de l’amour, de manière à ce que les mots aient différents sens selon l’instrument pour faire ressortir la musique et l’humeur.

(AM)