Plus qu’un groupe, un concept…

Briser certains clichés à la vie dure au sein du microcosme rapologique français, non sans humour et un poil d’ironie mordante, d’où ce nom volontairement provocateur.

Les Sales Blancs sont la réunion de cinq personnalités complémentaires venant d’horizon différentes mais unis par les mêmes références et la même culture musicale.

Après avoir écumés de nombreuses scènes comme, la première partie de l’after Show de Snoop Dogg au Barrio latino en Fevrier 2004, Le GTI tuning international de Magny Court en Mai 2005 et Jullet 2006 (devant plus de 5000 spectateurs), le festival Rythm & groove 3 à Rouen en Mars 2005 ainsi que diverses scènes dans la France entière, les Sales Blancs nous délivrent enfin leur première bombe en mai 2006.

Le groupe peut compter sur son expérience et son « Buzz » pour attaquer un paysage Rap Français en manque d’inspiration. En guise de copieux hors d’œuvre à la sortie prochaine de l’album « Bâtards » qui devrait arriver d’ici la fin de l’année 2006 le super groupe Les Sales Blancs délivre son street Cd : LE SALE ALBUM DE RUE, cet album réunit, remixes, titres inédits et faces B, 18 morceaux pour prendre la pleine mesure de l'alchimie régnant entre Tombo & Le Fou La Merde (4.21), GG (CSRD), Seno et Manol. Ce Fab Five partage un penchant commun pour les sonorités Westcoast, Midwest et Dirty South. Ajoutez-y 5 flows tour à tour tranchants ou mélodieux, 5 plumes pleines d'humour, mordantes parfois, lucides toujours, vous obtiendrez alors un rap de qualité résolument en marge des sentiers battus du Hip-Hop français.

Présentation

Un cliché d’ordre épidermique tout d’abord.
« White Men Can’t Jump » titrait le film de Ron Shelton, « But White Men Can Rap » vous rétorqueront ces 5 Blancs qui ne considèrent aucunement leur faible taux de mélanine comme un handicap pour délivrer du rap de qualité. La couleur de la peau n’ayant en outre jamais fait naître avec une cuillère en argent dans la bouche, le discours ici développé est qu’il faut être fier de ses origines, quelles qu’elles soient.

Point d’idéologie raciste nauséabonde donc, seuls les esprits les plus étriqués pourraient s’y méprendre, à l’instar des bureaucrates du CSA.
Ces derniers ont en effet interprété de façon pour le moins primaire le morceau manifeste « Les Sales Blancs 2 » lors de sa diffusion dans Westcoastla : un manque flagrant de discernement qui les a conduit à faire interdire l’émission animée par Stomy Bugsy sur Skyrock. (Extrait du doc ci-joint) Cette controverse bien involontaire de sa part aura au moins eu le mérite d’offrir une large publicité gratuite au groupe !

Un cliché d’ordre musical ensuite.
Les Sales Blancs revendiquent ouvertement leurs influences, Westcoast des USA, dans leur musique et prétendent bousculer quelques idées reçues et apporter un vent d’air frais dans un paysage ou le renouvellement ne semble pas être la motivation première de la plupart des groupes actuels du paysage rapologique Français.
Et même si c’est le « Gangsta Rap » américain qui les influence, la réalité qu’ils dépeignent dans leurs lyrics est bien la leur : celle des banlieues parisiennes.