La compositrice et réalisatrice américaine Linda Perry poursuit la compagnie Warner Music Group devant la justice. Le groupe ne lui aurait pas versé des millions de dollars de royalties sur les ventes du premier album de son protégé James Blunt.
La compagnie de disque de Perry, Custard, a déposé une plainte contre Warner et l'une de ses filiales, Atlantic Records, qui avait distribué « Back to Bedlam », avançant un non-respect du contrat. La requête, qui exige le paiement de royalties impayées et la somme de 5 millions $ de dommages et intérêts, a été déposée mardi devant la cour fédérale de Manhattan.
La plainte mentionne qu’Atlantic aurait récolté plus de 100 millions $ sur les ventes de disques de James Blunt. « Back to Bedlam », qui s'est écoulé à plus de 11 millions d'exemplaires à travers le monde.
De son côté, un porte-parole de Warner Music Group a affirmé que Custard avait été rémunéré et continuerait de l'être selon les termes du contrat signé avec Atlantic.
Perry a découvert Blunt en 2003 et l'a signé sur son label et a ensuite sorti « Back to Bedlam » via Atlantic qui, selon la poursuite, « n’a pas beaucoup contribué à promouvoir » l’album. Sans Perry et Custard, le disque ne serait jamais sorti et Blunt n'aurait jamais été connu, précise-ton encore du côté des plaignants.
En 2003, selon les termes du contrat original, Atlantic devait verser 20% des recettes engendrées par l'album de Blunt aux États-Unis à Custard. La firme en gardait alors 7% et remettait les 13% restants au chanteur. Lorsque « Back to Bedlam » a connu un succès grandiose, Atlantic a réagi aux demandes des managers de Blunt qui voulait obtenir une plus grande part des royalties, en réduisant la part de Custard qui serait alors passée de 7% à 4%, et ce, au lieu de les déduire de leurs propres profits.
Les deux côtés s'entendent toutefois sur le fait que James Blunt n'a rien à voir avec ce litige.
Imbroglio autour du premier album de James Blunt
James Blunt, Back to Bedlam, Atlantic
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La compagnie de disque de Perry, Custard, a déposé une plainte contre Warner et l'une de ses filiales, Atlantic Records, qui avait distribué « Back to Bedlam », avançant un non-respect du contrat. La requête, qui exige le paiement de royalties impayées et la somme de 5 millions $ de dommages et intérêts, a été déposée mardi devant la cour fédérale de Manhattan.
La plainte mentionne qu’Atlantic aurait récolté plus de 100 millions $ sur les ventes de disques de James Blunt. « Back to Bedlam », qui s'est écoulé à plus de 11 millions d'exemplaires à travers le monde.
De son côté, un porte-parole de Warner Music Group a affirmé que Custard avait été rémunéré et continuerait de l'être selon les termes du contrat signé avec Atlantic.
Perry a découvert Blunt en 2003 et l'a signé sur son label et a ensuite sorti « Back to Bedlam » via Atlantic qui, selon la poursuite, « n’a pas beaucoup contribué à promouvoir » l’album. Sans Perry et Custard, le disque ne serait jamais sorti et Blunt n'aurait jamais été connu, précise-ton encore du côté des plaignants.
En 2003, selon les termes du contrat original, Atlantic devait verser 20% des recettes engendrées par l'album de Blunt aux États-Unis à Custard. La firme en gardait alors 7% et remettait les 13% restants au chanteur. Lorsque « Back to Bedlam » a connu un succès grandiose, Atlantic a réagi aux demandes des managers de Blunt qui voulait obtenir une plus grande part des royalties, en réduisant la part de Custard qui serait alors passée de 7% à 4%, et ce, au lieu de les déduire de leurs propres profits.
Les deux côtés s'entendent toutefois sur le fait que James Blunt n'a rien à voir avec ce litige.