merci pour linterview se cool
se 1 gran tomme ce kool herc

On Lui doit tout. Oui, j'insiste sur le L majuscule, surtout quand on parle de Clive Campbell, alias Kool Herc, un des Pères fondateurs du Hip Hop et du mouvement qui en découle. Ce jamaïcain d'origine, qui a provoqué la naissance du Hip Hop en l'amenant dans le Bronx, est venu se déplacer à la place des Terreaux à Lyon, avec un peu de retard.

Cette personne, c'est bien plus qu'un Jay-Z, Nas, Dr Dre, Rakim, KRS-One, Rick Rubin et même Afrika Bambataa, il n'y a pas de sentiment pour décrire l'émotion que nous a procuré cette rencontre vraiment incroyable. Cela fait genre, ce matin en nous levant, jamais nous aurions pu imaginer serrer la main de l'homme par qui tout a commencé. Plutôt impressionnés et intimidés pour ce qu'il représente et signifie, nous sommes restés très attentifs à ses propos. Voici un résumé de notre conférence de presse, histoire de mieux cerner la vision des choses de ce Monsieur.

Cela paraît étonnant de voir que très peu de gens connaissent Kool Herc, surtout les amateurs de rap de notre génération actuelle. Mais il est vrai que Kool Herc a toujours refusé de sortir un album: "Le Hip Hop est mon disque, tout disque de hip hop qui sort, c'est moi". Ceci pourrait expliquer son manque d'exposition médiatique. Au sujet des médias d'ailleurs, il blâme "le côté dramatique du Hip Hop portrayé par les médias", parlant de "qui s'est fait tirer dessus", etc... C'est important de remarquer à quel point il parle d'un trésor qu'il tient à préserver. Pourtant, lorsqu'on lui demande ce que lui évoque le Hip Hop à l'heure d'aujourd'hui, la réponse est sans appel: "big business". Un peu aigri Kool Herc.

Même s'il se considère sans détour comme la source du Hip Hop, il n'est pas moins qu'un disc-jockey avant tout, qui a animé de nombreuses block-partys. Le DJing proprement dit et son aspect technique, très peu pour lui, ne manquant pas de citer Clark Kent au passage. Lorsqu'on lui demande d'où vient le mot Hip Hop, Herc hoche la tête comme une pendule, "hip to the hop, c'est venu comme ça". Et juste avant? "The Last Poets, James Brown,...". Lorsqu'on lui dit que New York est La Mecque du Hip Hop, il affiche un rire un peu sarcastique. Et quant on parle des débuts du MCing et des battles, "tout était question de notoriété, prouver qu'on est le meilleur". Voici d'ailleurs la liste des artistes qu'il affectionne (attention les yeux): Ll Cool J, Rakim, Nas, Jay-Z, Kanye West, 50 Cent, The Game, Nelly et les St Lunatics et même Mike Jones! (Voyez ici le discours sincère d'un père qui ne saurait renier le moins discipliné de ses enfants...). Et puis Percee P et Freddie Foxxx. Mais c'est curieux de voir quel recul il porte justement, la façon dont il relativise les choses, voyant le Hip Hop dans son ensemble avec les principaux acteurs du moment. Car selon Kool Herc, un artiste qui a une posture internationale, "worldwide", a tout son mérite, citant de nouveau Ll Cool J. Tout paraît si simple avec lui. Pour citer aussi des faits récents, l'Oscar des Three 6 Mafia, ou même Beyoncé en couverture de Vanity Fair suffisent à le combler car à ses yeux, "tout est relié à moi."

Pour le mot de la fin, le futur du Hip Hop selon Kool Herc (avec beaucoup d'humour): Fat Joe président du Bronx, Chuck D maire de New-York par exemple. Et pour lui? Une statue. Mais c'est déjà une statue vivante à nos yeux, un véritable monument à lui tout seul. Imposant physiquement, sobre dans ses propos, l'attitude posée mais terriblement assurée, le bonhomme n'est vraisemblablement pas peu fier de sa "création". Il se félicite d'ailleurs de constater que bon nombre d'artistes qui ont lancé les principales disciplines du Hip Hop aient fait partie de son crew. Et lorsqu'on lui parle de Fab Five Freddy ? Il répond, un peu agacé, qu'il n'a rien fait pour le Hip Hop, lui. Moins sec mais tout aussi lucide à propos d'autres activistes reconnus, il déclare "Grandmaster Flash, Bambaataa ? Oui, ils ont joué un rôle mais quand j'ai initié tout ça, il n'existaient pas".

:rolleyes:

Cimer mec, pour les feignasse voiçi l'interview et les Rappeurs que le Pere du Hip hop affectionne: y'a quelques intru à mes yeux mais tout n'est question de gout :rolleyes:

peace

C'est pas grave, parler un peu de Kool herc ça fait un peu de bien à cette section us qui en a bien besoin.

je crois qu'il ya une interview de kool herc sur le forum réalisé par sag.
si tu la lis tu sras surpris de ce qu'il écoute.

je trouve le combat de Kool Herk légitime, normal qu'il se batte pour sauvegarder un des premier lieu ou le HH a émerger.

Moi quand j'ai vu ca je pensais que Kool herc revenait avec un new projet.
La on voit que Sagit' veut parler de son idole(éh oui moi je le sais héhé^^) seulement pour en parler...

Qu'ils virent tout on s'en fout, quelques clochards de plus ça n'émeut personne^^.

Il s'agit du patrimoine Hip op, allez tout le monde dehors, et après ils devraient payer l'entrée de l'ancien appart de Koll Herc comme ça au moins ça lui ferait d ela thune pour les vieux jours, il le mérite bien.

Krs one, Marley Marl et maintenant kool Herc.. Les anciens reviennent sur le devant de la scene sa fait plaisir :P
(jme demande bien kel est son point de vue sur le Rap d'aujourdui :rolleyes: ) en tt k jesper ke le batiment sera conservé tel quel.. C'est quand mm un patrimoine du hip Hop

Peace

Clive Campbell n'est pas n'importe qui, il s'agit de Kool Herc, le disc-jockey fondateur du Hip Hop. C'est ce jamaïquain qui a lancé notre mouvement, dans un quartier du Bronx, depuis son domicile du 1520 Sedgwick Avenue pour être exact. En tant que berceau du Hip Hop, Kool Herc souhaiterait protéger ce bâtiment, qu'il soit reconnu comme un patrimoine national au National Register of Historic Places, au nom de son rôle dans la culture américaine, et mondiale il va de soi.

Problème, le domicile en question fait partie du programme immobilier Mitchell-Lama, qui permet de protéger les locataires infortunés d'une éventuellement augmentation de loyer. En gros, c'est l'équivalent du HLM chez nous. Préserver ce modeste immeuble reviendrait à le laisser tel quel et par conséquent, il devra être libéré de ce programme, et ceci complique notre histoire puisqu'il faudrait que les résidents le quitte. Autre souci, pour que le bâtiment soit protégé, il lui faut plus de 50 ans d'ancienneté, sauf à quelques rares exceptions, et celui-ci n'en a que 38.

Les négociations risquent d'être difficiles entre les preservationnistes, qui de leur côté souhaitent que l'immeuble soit conservé en bonne et due forme grâce à sa valeur culturelle, et les lobbys immobiliers qui voudraient continuer à garder l'immeuble vacant. Long débat en perspective...