Muni d’une caméra cachée, Pras Michel des Fugees a passé une semaine parmi les sans-abri de Los Angeles afin de partager son expérience dans un documentaire intitulé « First Night ».
Pras a confié : « Avec un dollar par jour, je n’avais presque rien. Vous avez le choix entre racketter, voler ou vous prostituer. Moi j’ai choisi de mendier. Le regard des gens n’était pas toujours tendre. Ils m’ignoraient le plus souvent, comme si j’étais la personne la plus répugnante sur terre. »
Pras a également fait part de son expérience au « Standard Hotel » : « Je suis allé au ‘Standard’ pour avoir de la nourriture. J’ai montré mon argent aux agents de sécurité mais ils m’ont mis dehors parce que j’avais l’apparence d’un sans-abri. »
« J'ai dormi sous la pluie. Ma tente a été volée. J'ai vécu ce que ces personnes vivent au quotidien » a-t-il ajouté. Il explique que les gens ne pourront comprendre ces choses que s’ils les vivent vraiment, d’où l’intérêt de son documentaire. « Les êtres humains ne devraient pas dormir avec les rats » a-t-il affirmé.
Pras espère diffuser en avant-première « First Night » au festival du film de Toronto, en septembre.
(AM)
Pras Michel des Fugees sort un documentaire choc
Pras Michel, Fugees, First Night
- Posté par Rédaction
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Ca se marche un peu sur la tête son initiative. Je trouve que c' est plus du voyeurisme qu' autre chose, on recherche le choc, le sensas'... pour finalement quelquechose qui a toujours existé.
Et puis venant d' un type comme Pras, ça crédibilise pas trop le truc.
Sinon pour revenir à ce que disais JP, c' est vrai que les mouvements du type Les Enfoirés, ou encore le Live 8, c' est un peu du n' importe quoi.
Seulement voilà on ramène des gens avec des artifices. Pour le live 8 par exemple, c'était la musique. Ca aurait pu etre une fête avec degustation gratuite organisée avec de grands chefs cuisiniers de chaque pays, une grosse journée avec pleins de sportifs et des matchs d'exhibition, enfin bref ce que vous voulez.
Tout les moyens sont bons pour ramener du monde, mais ca reste juste ca, un moyen de ramener du monde. De la poudre au yeux, de l'appatage de gens. Ca donne l'impression de devoir donné une raison au gens pour se bouger le derche et dire ensuite " cool, j' ai participé à quelquechose ". Ca leur donne une bonne conscience en quelque sorte.
Ce qui me choque dans ce truc, c'est qu'un type comme Bono puisse dire "no more excuses". Putain, quand je vois la thune que ce mec se fait, je me demande dans quelle réalité il vit pour arriver à dire une connerie paradoxale aussi grosse.
Pour en revenir au doc, ce qui me turlupine c' est cela : Et si un autre type que Pras avait fait ce documentaire, suscitera-t-il le même engouement, le même accueil ? Evidemment non, mais moi ce que j' en dis.
attention men!!! meme toi t orai pa pu penser cela de pras il ya 10 an!!c tou juste par kojourhui il es plu pete de thune k peu etre il le fai...une otre personne orai pu le faire :unsure: :(
Non c'est un journaliste normal
ca sera une celebrité?
sinon enfin quelque chose de tres positif venant de la part d'un rappeur!
Il me semble qu un docu du meme style va etre diffuse sur canal. Sauf que le mec n est pas reste une semaine mais un mois dans la rue
je suis tout à fait d'accord avec ça ainsi qu'avec vous tous mais bon Pras a essayé au moins de se mettre à la place de ces personnes meme si c'est pour qu'une semaine je trouve ça bien meme s'il est vrai qu'à la fin de la semaine retour à la normal!!!mais bon c'est pas des rappeurs comme 50 cents et kanye west qui feraient ça je pense, car ils ont tous les deux un ego surdimensionné!!!
c'est vrai que tu vas matter le film en prendre consience mais au fond tu sais deja que sa existe et puis apres c'est oublié c'est une bonne initiative mais pour moi sa ne changera rien
je suis d'accord avec toi quand tu dénonces ce coté "charity business"...cela est sur on est loin d'en faire assez pour combatre la pauvreté surtout concernant la facon de s'y prendre,mais n'est ce pas mieux que rien?
je comprend vos pointsde vue mais je prefere encore un dvd de ce genre qui fera peut etre reflechir certains qu'un enieme mtv cribs
ta phrase me fait penser à cette mascarade des "enfoirés" des restos du coeur.
une bande de jet-setteurs et autres VIP qui s'affichent sans aucune honte à la télé (maquillés et bien habillés) pour traiter de la pauvreté dont ils ne connaissent rien. Aucun de cette bande de faux-cul ne serait là pour les déshérités si les caméras n'y étaient pas. Se servir d'une association caritative pour continuer sa promo perso et se donner bonne conscience et bonne image est une des pires malhônnetetés intellectuelles qui soit.
Mais le documentaire de Pras n'appartient pas à cette catégorie. Il rentre plutôt dans le créneau "reportage à la zone interdite" dont sont friands les publics français et américains. Beaucoup de sensationnalisme mais peu de réflexion sur ce phénomène de société. On montre les conséquences qu'ont la société de consommation pour ces marginaux en secouant la tête pour montrer son désaccord, en pensant que ça nous dispense de réfléchir aux racines du problème, et à ce qu'il faudrait faire pour lutter contre.
C'est le genre de document à propos duquel je reste partagé. D'un côté ça revêt un caractère éducatif et humain louable. D'un autre, c'est quand même assez voyeur et malsain dans la mesure où pendant une semaine, on prétend avoir compris la douleur d'un univers marginla. Ca part d'un bon sentiment, à n'en pas douter, mais c'est aussi un peu rapide de montrer la misère de cette façon. D'autant que si tout le monde est en pleine tempête émotionelle pendant le documentaire, ça n'empêchera surement pas les gens de tourner la tête quand ils passeront devant un sans abri. C'est un peu l'importance de la pauvreté que certains sociologues évoquaient. Le sentiment de bonne conscience qu'elle provoque chez ceux qui estiment la combattre. A regarder quand même, pour développer une analyse plus poussée de la démarche.
Muni d’une caméra cachée, Pras Michel des Fugees a passé une semaine parmi les sans-abri de Los Angeles afin de partager son expérience dans un documentaire intitulé « First Night ».
Pras a confié : « Avec un dollar par jour, je n’avais presque rien. Vous avez le choix entre racketter, voler ou vous prostituer. Moi j’ai choisi de mendier. Le regard des gens n’était pas toujours tendre. Ils m’ignoraient le plus souvent, comme si j’étais la personne la plus répugnante sur terre. »
Pras a également fait part de son expérience au « Standard Hotel » : « Je suis allé au ‘Standard’ pour avoir de la nourriture. J’ai montré mon argent aux agents de sécurité mais ils m’ont mis dehors parce que j’avais l’apparence d’un sans-abri. »
« J'ai dormi sous la pluie. Ma tente a été volée. J'ai vécu ce que ces personnes vivent au quotidien » a-t-il ajouté. Il explique que les gens ne pourront comprendre ces choses que s’ils les vivent vraiment, d’où l’intérêt de son documentaire. « Les êtres humains ne devraient pas dormir avec les rats » a-t-il affirmé.
Pras espère diffuser en avant-première « First Night » au festival du film de Toronto, en septembre.
(AM)