A la veille de la sortie de son nouvel opus « iSouljatellem » le mois prochain, Soulja Boy a parlé de son projet et a révélé comment ses mixtapes l’ont aidé à grandir en tant que MC.

Suite au succès de son premier disque « Souljatellemen.com », l’artiste d’Interscope dit être parti pour devenir un phénomène de rap. « A la base, je faisais beaucoup de sons pour des mixtapes, j’essayais différents trucs. J’ai commencé sur des morceaux de Juelz Santana ou Gucci Mane, entre autres. Ils avaient des couplets qui tuent, alors je voulais faire pareil » dit-il.

Admettant que ses talents de parolier ont évolué en entrant en compétition avec d’autres rappeurs dans le circuit des mixtapes, Soulja Boy a également expliqué comment il a réussi à trouver son propre flow. « Au début, mon flow c’était n’importe quoi, puis je l’ai amélioré petit à petit à chaque fois que je venais en studio. A chaque morceau mon flow se perfectionne, donc à présent je maitrise parfaitement tous les beats » continue-t-il.

Les guests figurant sur l’album sont nombreux : T.I., Gucci, Shawty Lo, Yo Gotti et Bow Wow, mais la track préférée de Soulja Boy reste l’intro. « C’est un beat Drumma Boy » commente-t-il. Avec la popularité du premier single de l’album, « Bird Walk », la sensation du rap a fait équipe avec Polow Da Don sur le morceau suivant, « Yamaha Mama », en featuring avec Sean Kingston. « C’est un autre titre dédié à mes fans féminines. Ce sera une vidéo avec de la plage, du soleil, de l’eau… ».

On se rappelle de l’incident provoqué par le rappeur au cours d’une récente interview, durant laquelle Soulja Boy avait remercié les esclavagistes sans qui les noirs ne seraient pas où ils sont aujourd’hui, et insiste aujourd’hui que le commentaire a été pris hors contexte. Explications.

« J’étais chez BET pour filmer le dernier épisode de ‘Rap City’, puis Touré m’a demandé si je voulais faire une interview avec lui, j’ai dit non. J’avais vu l’interview avec Bow Wow et Omarion, il était en train de leur faire passer un sale quart d'heure et au final ça a eu un mauvais impact. J’ai été direct, je lui ai dit que je ne voulais pas d’interview avec lui. Du côté de mon management, on disait pourquoi pas si c’est pour faire de la promotion… mais moi je plaisantais. La plupart des questions qu’il me posait n’avaient aucun sens, genre comment je souhaitais mourir, alors je pensais que tout ça n’était qu’une blague. Je ne l’ai pas vraiment pris au sérieux. En fait, ce n’était que du sarcasme qui a été mal interprété. »

Le commentaire controversé est survenu lorsque Touré a demandé à Soulja Boy quelle figure historique il détestait le plus. Informé que les autres artistes avaient mentionné Hitler ou Osama Ben Laden, il lance « Oh attend ! Hommage aux maitres d’esclaves ! Sans eux, nous serions toujours en Afrique. Nous ne serions pas ici avec tous ces diamants et ces tatouages. »

Reste à savoir si ces commentaires, à prendre au second degré selon le rappeur, ne porteront pas préjudice à son nouvel album « iSouljaboytellem », dans les bacs le 16 décembre.