Tony Yayo a récemment fait comprendre qu’une réconciliation avec The Game n’intéresse nullement son crew, le G-Unit. Game avait en effet bredouillé des semblants d’excuses envers son ancienne formation il y a peu.

Yayo explique ainsi qu’une fois qu’on crache sur 50 Cent, ça en est fini de chez fini. Et de poursuivre : « Maintenant il reconnaît ses erreurs. Il a dit dans cette interview-là qu’il pourrait se sentir différemment. Game est bipolaire. Un jour il est ceci, le lendemain il est cela. Quand vous avez un groupe comme le G-Unit… nous vendons des millions d’albums, nous avons beaucoup d’ego. Pour Buck et Game, je pense qu’ils devraient surtout apprendre comment contrôler leur ego. À les voir, je pense qu’ils sont jaloux de 50. Ils vont se dire ‘Yayo lèche le c*l à 50’ ou ‘C’est le yes-man de 50’. Ce n’est pas ça, je n’ai aucune haine dans mon cœur envers qui que ce soit. Je n’ai pas de haine dans mon cœur envers Game ou Buck. Mais quand nous avons monté une marque... le G-Unit a écoulé des millions d’albums comme il a dit – ouais, nous étions les Beatles. »

Le rappeur rajoute : « Laissez-moi vous dire ceci. Laissez-moi vous dire la vérité. Vous pouvez tout aussi bien marcher avec 50 et être un peu en dessous de lui… mais vous continuez à voyager partout dans le monde. Je reviens juste d’Irlande, de Suisse et de Turquie. Aussi, je me fiche de ce que peuvent dire les gens… Ou vous pouvez vous opposer à lui et vous faire de la pub. Buck et Game, quand ils ont contré 50, ils ont eu plus de pub. Beaucoup plus de gens voulaient les interviewer et savoir où en étaient les clashs avec 50. Ainsi, ils devenaient plus intéressants que moi. »

« Si je commençais à m’en prendre à 50, ça attirerait plus les médias que moi étant dans le coup avec lui », remarque Yayo, « Mais je ne suis pas un serpent. Ainsi, Game a commencé ce truc de ‘G-Unot’, a essayé de heurter le groupe. Mais les gens respectent le mouvement. Ils respectent quand ils voient des gars de la rue, qui viennent de la rue – ayant démarré avec rien, et qui ont des choses maintenant, pas quelqu’un qui s’attaque aux autres quand il arrive au point où nous en somme tous, qui est d’avoir de l’argent, des maisons, des voitures, des enfants et des billets. »