Avec la sortie – ce 2 juin – du septième album du groupe Eels, le chanteur/leader Mark Oliver ‘E’ Everett a confié que c’était sa barbe qui était à l’origine de ce nouvel opus.
E raconte : « Je travaillais sur d’autres musiques quand, un matin pendant que je brossais mes dents, j’ai regardé dans le miroir et ai vu ce loup-garou qui me fixait. J’ai dit ‘Vous savez, la musique sur laquelle je travaille ne convient pas avec cette barbe’. J’allais la couper quand je me suis dit ‘Pourquoi ne travaillerais-je pas sur une musique qui convient avec la barbe’, et je l’ai gardée. Aussi, je suis actuellement à un point où mes poils inspirent ma musique. Vous devez bien partir de quelque part… »
L’artiste continue que la dernière fois où il portait une grosse barbe, c’était en 2001 avec l’album « Souljacker ». E se souvient : « La première chanson qui était dessus s’intitulait ‘Dog Face Boy’. Voilà pourquoi j’ai fait repousser ma barbe. Je me suis accaparé de mon personnage. Puis je me disais ‘À quoi ressemblerait ce gars une fois à l’âge adulte, un loup-garou adulte ?’ ‘Hombre Lobo’ n’est pas une suite à cet album ; par contre, d’une certaine manière, tout l’album est une suite à cette chanson. »
« Hombre Lobo » sera ainsi le septième album du groupe après le double-album « Blinking Lights and Other Revelations » de 2005. Et si ce nouvel opus a mis quatre ans pour sortir, c’est tout simplement parce que les projets pris en charge par E durant cet intervalle ont été de taille : la supervision des deux compilations « Meet the Eels: Essential Eels, Vol. 1 » et « Useless Trinkets », l’écriture de l’autobiographie « Things the Grandchildren Should Know » ainsi que le travail effectué sur le documentaire « Parallel Worlds, Parallel Lives », produit par la BBC et qui était centré sur le fameux physicien Hugh Everett III, paternel de E.
Et à ce dernier de commenter que bien qu’il soit fier de ces projets, il est surtout content de pouvoir enfin travailler sur quelque chose de nouveau : « La chose la plus difficile durant ces quatre dernières années était que je vivais constamment au sein de mon passé. C’est quelque chose que je n’aime pas faire, regarder en arrière, mais c’était utile dans la mesure où ça m’a apporté ce feeling libérateur. Le poids de mon passé a été enlevé de mes épaules quand ces choses se sont terminées, et ça a dégagé les horizons. Maintenant, c’est si bon de me projeter dans le futur, ou au moins faire quelque chose au moment présent. »
E poursuit ensuite que ses compères Koool G Murder et Knuckles viennent de boucler le clip du premier single de l’album (« Fresh Blood »). La tournée est également envisageable, comme l’affirme l’artiste : « Nous ne savons pas encore. Nous devons décider de ce qui va se passer ensuite, mais [la tournée] est sans aucun doute une possibilité. »
Avec la sortie – ce 2 juin – du septième album du groupe Eels, le chanteur/leader Mark Oliver ‘E’ Everett a confié que c’était sa barbe qui était à l’origine de ce nouvel opus.
E raconte : « Je travaillais sur d’autres musiques quand, un matin pendant que je brossais mes dents, j’ai regardé dans le miroir et ai vu ce loup-garou qui me fixait. J’ai dit ‘Vous savez, la musique sur laquelle je travaille ne convient pas avec cette barbe’. J’allais la couper quand je me suis dit ‘Pourquoi ne travaillerais-je pas sur une musique qui convient avec la barbe’, et je l’ai gardée. Aussi, je suis actuellement à un point où mes poils inspirent ma musique. Vous devez bien partir de quelque part… »
L’artiste continue que la dernière fois où il portait une grosse barbe, c’était en 2001 avec l’album « Souljacker ». E se souvient : « La première chanson qui était dessus s’intitulait ‘Dog Face Boy’. Voilà pourquoi j’ai fait repousser ma barbe. Je me suis accaparé de mon personnage. Puis je me disais ‘À quoi ressemblerait ce gars une fois à l’âge adulte, un loup-garou adulte ?’ ‘Hombre Lobo’ n’est pas une suite à cet album ; par contre, d’une certaine manière, tout l’album est une suite à cette chanson. »
« Hombre Lobo » sera ainsi le septième album du groupe après le double-album « Blinking Lights and Other Revelations » de 2005. Et si ce nouvel opus a mis quatre ans pour sortir, c’est tout simplement parce que les projets pris en charge par E durant cet intervalle ont été de taille : la supervision des deux compilations « Meet the Eels: Essential Eels, Vol. 1 » et « Useless Trinkets », l’écriture de l’autobiographie « Things the Grandchildren Should Know » ainsi que le travail effectué sur le documentaire « Parallel Worlds, Parallel Lives », produit par la BBC et qui était centré sur le fameux physicien Hugh Everett III, paternel de E.
Et à ce dernier de commenter que bien qu’il soit fier de ces projets, il est surtout content de pouvoir enfin travailler sur quelque chose de nouveau : « La chose la plus difficile durant ces quatre dernières années était que je vivais constamment au sein de mon passé. C’est quelque chose que je n’aime pas faire, regarder en arrière, mais c’était utile dans la mesure où ça m’a apporté ce feeling libérateur. Le poids de mon passé a été enlevé de mes épaules quand ces choses se sont terminées, et ça a dégagé les horizons. Maintenant, c’est si bon de me projeter dans le futur, ou au moins faire quelque chose au moment présent. »
E poursuit ensuite que ses compères Koool G Murder et Knuckles viennent de boucler le clip du premier single de l’album (« Fresh Blood »). La tournée est également envisageable, comme l’affirme l’artiste : « Nous ne savons pas encore. Nous devons décider de ce qui va se passer ensuite, mais [la tournée] est sans aucun doute une possibilité. »