Les quelques journalistes et fans présents au Boogaloo (Londres) ne s’attendaient pas à ce qu’un miniconcert soit donné par les Libertines hier (31 mars), lors de la conférence de presse concernant leur reformation.
Pete Doherty, Carl Barat, Gary Powell et John Hassall ont ainsi choisi d’interpréter quelques-unes de leurs chansons lors de ce rendez-vous avec la presse anglaise pour annoncer la fin de la séparation du groupe de rock. Dès lors, les fans ont pu apprécier les « The Good Old Days », « Death On The Stairs » et autres « Can’t Stand Me Now ». Lundi, le groupe avait révélé qu’il allait participer au festival de Reading et Leeds en août.
Carl Barat, qui ne s’est plus affiché aux côtés de Pete Doherty depuis plus de cinq ans, trouve ainsi que le timing de la réunion « semble parfait ». Doherty rajoute pour sa part que « ce n’était pas vraiment notre choix, nous devions juste attendre le bon moment ; trouver une occasion de jouer devant le plus de gens possible, et Reading and Leeds est le parfait endroit pour ça. »
Doherty, qui a notamment été la principale cause de dissolution du groupe en 2004 à cause de son addiction à la drogue, confie par ailleurs que la reformation de The Libertines est « assez décevante ». « Dans toute cette excitation, il y a quelque chose de décevant », explique-t-il, « Les Libertines ont occupé une grande partie de ma vie, mais c’est une période qui est … oui, est révolue, vraiment. Bon nombre de nos chansons sont nées d’une énergie violente, de beaucoup de mauvaises sensations. »
Les fans français n’attendent plus que deux choses, la venue du groupe dans l’Hexagone et un nouvel album. Mais le groupe donnera-t-il suite à leur album éponyme sorti en 2004 ? Carl Barat rassure : "Nous allons nous mettre à écrire". Ce à quoi Doherty répond : "Nous n'avons pas de plan pour jouer de nouveaux morceaux au festival. Ce sera déjà assez dur de travailler sur les vieux riffs d'antan, honnêtement !" Barat reprend : "Mais nous devrions, nous verrons bien." Puis à Doherty de conclure : "Ouais, qui sait, en réalité ? N'est-ce pas ce que les gens veulent ?"
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