Pour "parler" de Mino, nous pourrions évoquer "Block Party" des Psy4 de la rime (1ère apparition CD), développer sur "Bretzel" - vynil et clip "tubes" de 2003 - s'attarder sur "Libertad" et "Le fruit de mon époque" - dont les passages radios ont été plus qu'un succès d'estime ! - ou énumérer ses participations aux compils du label Street Skillz; mais serait-ce bien utile ? "Le rap, c'est sur scène que ça se passe" et c'est bien sur scène que Mino s'est "fait"...
C'est en effet à force de multiplier freestyles, interventions et featuring divers que Mino monte sur scène (avec un naturel déconcertant !) et use ses premiers micros au "Déguste" à Marseille en 1998... On ne compte plus depuis les scènes (en France ou ailleurs) sur lesquelles M.I.N.O "ouvre les vannes" et déploie une énergie sans faille pour "aller chercher le public" quand ce dernier n'est pas - chose rare- déjà conquis.... Pour lui, les concerts sont incontestablement un exutoire nécessaire à son équilibre, un "passage en mode Mino" incontournable et, surtout : imparable !.. De salles en salles, Mino prend ses aises, la complicité avec le public s'affirme, la machine est en route... Confirmation en 2006 par le public du Dôme et du Bataclan en première partie des Psy4 de la Rime et de celui du Moulin en première partie de Diam's...

C’est en 2005 qu’il intégre l’équipe Street Skillz, et devient par la même occasion la première signature du label. C’ est ainsi qu’il se rapproche d’un frère d’arme de longue date : Soprano. Ce dernier l’ayant suivi durant toute l’évolution de sa carrière et l’ayant guidé dans sa direction artistique.

Mais l’attente du public étant de plus en plus forte, MINO se décide enfin à se lancer dans l’enregistrement de son premier street-album en 2006.

Un an après, « Il était une fois …» , cet album tant attendu est prêt avec 12 titres inédits.
Tout ceux qui ont aimé MINO dans ses précédentes apparitions ne seront pas déçu. L’enfant du vieux port a toujours ce flow reconnaissable dès la première seconde et ses lyrics sont toujours aussi recherchées, travaillées et remplies de métaphores.
Tout au long de ce street album, MINO se dévoile et nous parle de lui, de sa perception de la vie et ne va s’enfermer dans aucun cliché ou stéréotypes.

Au niveau sonore, on retrouve Mej et Houss qui ont déjà œuvré sur le premier opus solo de Soprano (Puisqu’il faut vivre), ainsi que Médeline (« Alone in the street »).

Ce street-album confirme les attentes portées sur ce rappeur prometteur. Cependant, ce n’est qu’un prémice, car le véritable album n’est toujours pas arrivé. Rendez-vous en 2008.