"Ne soyez pas trop dur avec moi," disait Afeni Shakur en regardant la foule du Cinerama Dome de Sunset Boulevard. Elle arrivait tout juste de sa ferme en Caroline du Nord pour la première de "Tupac : Resurrection", le documentaire qu'elle a produit sur son fils unique, le rappeur et acteur Tupac Shakur.
Les larmes aux yeux, elle raconte les quatre années qu’il a fallu pour retracer l'histoire de la vie prolifique, chaotique, destructive et parfois suicidaire de son fils. "C’est une victoire amère pour moi de porter sa vie à l'écran, afin que chacun puisse voir et comprendre pleinement son histoire. C'est difficile à voir, voir que mon enfant n'est plus."
Pourtant, pendant les deux heures qui suivirent, Tupac était là, brisant la barrière de l'écran par sa présence. Il relate le film lui-même grâce à d'anciennes entrevues. En effet, Tupac, qui a été assassiné en 1996 à l'âge de 25 ans, n'a jamais été oublié. Et qui plus est, quelques fans croient qu'il aurait faussé sa mort et qu'il vivrait caché pas loin de chez Elvis. Une nouvelle ligne d'habillement, nommée de son alter ego, Makaveli, devrait même voir le jour à la fin de l'année. De plus, six albums ont été publiés depuis sa mort -- bien mieux que de son vivant -- et des recettes dépassant les 40 millions de dollars le classent à la 8ième place des célébrités décédées les plus riches selon le Forbes Magazine, juste derrière Dale Earnhardt et devant Marilyn Monroe, James Dean, Bob Marley et Frank Sinatra. (Lorsqu'il est mort, il n'avait que 150.000 $ dans son compte en banque). Avec "Tupac : Resurrection'' qui fait son entrée au box-office en neuvième position avec 4,7 millions de $, un livre et une soundtrack qui l’accompagnent, Tupac continue à être l'artiste HipHop le plus prolifique du monde. "Je ne m'inquiète pas des gars dehors", a dit 50 Cent, "je m'inquiète plutôt de Tupac. Avec ce qu'il sort, c'est comme s'il était toujours là au coin de la rue, faisant la loi comme il l'a toujours fait."
Aujourd'hui, le grand héritage laissé par Tupac appartient à Afeni Shakur. Ex-Black Panther, elle a passé huit mois en prison accusée de conspiration, puis a gagné son acquittement sans peine sérieuse. Peu après, elle remporte une bataille encore plus dure, celle contre la cocaïne. Elle a ensuite insufflé à son fils une passion pour les arts et son héritage afro-américain. Quand le jeune Tupac avait des ennuis, sa méthode préférée pour le punir était de lui faire lire le New York Times en entier et ensuite l’interroger dessus.
La première passion de Tupac fut la scène. Il a rejoint un club de théâtre de la communauté, puis a continué pour étudier l'art dramatique, la musique et la danse à Baltimore. Mais quand sa mère a déménagé pour la Californie et est devenue cocaïnomane, Tupac a laissé tomber le lycée et a décidé de se lancer dans la musique. Le reste tout le monde le connaît, il travaille dur et sort son premier album solo en 1991 "2Pacalypse Now".
Kevin Powell, un historien, qui l'a longtemps fréquenté, a dit : "Tupac et sa musique parlaient des époques, tu peux les voir aujourd'hui en te promenant dans la rue, l'attitude et cette bravade dans les visages des jeunes partout en Amérique, en particulier ceux qui sont pauvres et complètement marginalisés de l'Amérique traditionnelle. Tupac a donné une voix et une raison de vivre à ces gens''. Peu avant sa mort, il menait une carrière d'acteur en parallèle. Malheureusement victime de la gloire et de la renommée, Tupac s'est retrouvé mêlé à diverses agressions et accusations, le menant parfois à la case 'prison'. En 1994, Tupac se fait tirer dessus dans un studio d'enregistrement de New York et survit miraculeusement. Cette tragédie fut un grand tournant dans sa carrière, désormais Tupac profite de chaque instant et vit au jour le jour, il enregistre son album 'All Eyez On Me' en un temps record, moins de 2 semaines.
"Je me suis fait tirer dessus cinq fois" disait-il dans 'All Eyez On Me'. A la fin de "Tupac : Resurrection", sous fond d'un paisible paysage du désert, Tupac dit "Qui m'a tiré dessus ?... Je ne le sais pas."
Naturellement, nous sommes censés penser à son assassinat non résolu à Las Vegas deux ans après, un sujet que le documentaire évite en grande partie, de même pour les 10 derniers mois de sa vie passés chez Death Row Records après que Suge Knight ait payé 1 million de $ pour le sortir de prison.
"Nous voulions vraiment que le film discute de la vie de Tupac dans la même manière qu’il l'avait raconté dans les entrevues" commentait le producteur Lauren Lazin de MTV. "Personne ne sait ce qui s'est vraiment produit à l'heure du meurtre, et le but du film est de raconter son histoire à tout le monde et avec ses propres mots, ses propres termes et pensées. C'est plus au sujet de sa vie que de sa mort."
Tupac n'avait pas sa langue dans sa poche, il fait ici une autobiographie parfois drôle et intense, allant des problèmes sociaux à Shakespeare, complétée de passion pendant une vie qu'il savait courte. "Personne ne pourrait raconter mieux que lui son histoire à sa manière," ajoutait sa mère, "tous ceux qui l'ont connu ont essayé mais n'y sont jamais réellement parvenus. Tout ce que Tupac disait était introspectif. Il était vraiment honnête avec lui-même et sincère à son sujet. Il connaissait ses défauts, mais il a également eu tant d'amour pour son travail et ses proches. Il partageait cette douleur commune aux afro-américains et voulait faire parti du changement."
"Tupac a mis le 'real' dans 'Keep It Real !', disait Snoop Dogg d'une autre manière. "Il était le negro le plus sincère que tu ne pourra jamais en rencontrer."
C’est une présence accablante de la réalité chez Tupac, bien qu'elle soit la perspective de sa propre mort. Dans une de ses chansons les plus explicites, il répète à plusieurs reprises le titre prophétique : "Combien de temps me pleureront-ils ?" ("How Long Will They Mourn Me ?"). Maintenant nous savons : pour la vie...
La première du film 'Tupac : Resurrection'
2Pac
- Posté par 2Kmusic
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ça me fait penser à ça lol
I'M 2pac I'm a live I come back in 2014
ya meme:"quand j etait a death row,je n etais pas heureux"
citat°:MOB
Ah bon je ne l'ai pas entendu cette phrase, ils l'ont rajouté! sinon il l'aurait utilisé depuis longtemps les médias!
là je n'y crois pas
vous avez pas envie de passer a autre chose ?
Je ne pense pas qu'il avait que 150000$ à sa mort
Ok je sors lol
sinon la 2eme partie que j ai citee est bien bonne aussi
J ai cru comprendre qu il racontait sa vie au passe et que la plupart des citations de pac ont ete assemblees de divers interviews
ya meme:"quand j etait a death row,je n etais pas heureux"
lol et ensuite ya afeni qui dit qu en voyant ce film,ttes les questions auront ete repondues
Mon oeil ouais,c elle qui entretient encore plus le mythe
Ben le documentaire sortira plus tard en France (date non déterminé) en version sous titrée.
Quelq'un pourait me dire si une version française est prévue ( je suppose que non mais bon on sait jamais)
"Ne soyez pas trop dur avec moi," disait Afeni Shakur en regardant la foule du Cinerama Dome de Sunset Boulevard. Elle arrivait tout juste de sa ferme en Caroline du Nord pour la première de "Tupac : Resurrection", le documentaire qu'elle a produit sur son fils unique, le rappeur et acteur Tupac Shakur.
Les larmes aux yeux, elle raconte les quatre années qu’il a fallu pour retracer l'histoire de la vie prolifique, chaotique, destructive et parfois suicidaire de son fils. "C’est une victoire amère pour moi de porter sa vie à l'écran, afin que chacun puisse voir et comprendre pleinement son histoire. C'est difficile à voir, voir que mon enfant n'est plus."
Pourtant, pendant les deux heures qui suivirent, Tupac était là, brisant la barrière de l'écran par sa présence. Il relate le film lui-même grâce à d'anciennes entrevues. En effet, Tupac, qui a été assassiné en 1996 à l'âge de 25 ans, n'a jamais été oublié. Et qui plus est, quelques fans croient qu'il aurait faussé sa mort et qu'il vivrait caché pas loin de chez Elvis. Une nouvelle ligne d'habillement, nommée de son alter ego, Makaveli, devrait même voir le jour à la fin de l'année. De plus, six albums ont été publiés depuis sa mort -- bien mieux que de son vivant -- et des recettes dépassant les 40 millions de dollars le classent à la 8ième place des célébrités décédées les plus riches selon le Forbes Magazine, juste derrière Dale Earnhardt et devant Marilyn Monroe, James Dean, Bob Marley et Frank Sinatra. (Lorsqu'il est mort, il n'avait que 150.000 $ dans son compte en banque). Avec "Tupac : Resurrection'' qui fait son entrée au box-office en neuvième position avec 4,7 millions de $, un livre et une soundtrack qui l’accompagnent, Tupac continue à être l'artiste HipHop le plus prolifique du monde. "Je ne m'inquiète pas des gars dehors", a dit 50 Cent, "je m'inquiète plutôt de Tupac. Avec ce qu'il sort, c'est comme s'il était toujours là au coin de la rue, faisant la loi comme il l'a toujours fait."
Aujourd'hui, le grand héritage laissé par Tupac appartient à Afeni Shakur. Ex-Black Panther, elle a passé huit mois en prison accusée de conspiration, puis a gagné son acquittement sans peine sérieuse. Peu après, elle remporte une bataille encore plus dure, celle contre la cocaïne. Elle a ensuite insufflé à son fils une passion pour les arts et son héritage afro-américain. Quand le jeune Tupac avait des ennuis, sa méthode préférée pour le punir était de lui faire lire le New York Times en entier et ensuite l’interroger dessus.
La première passion de Tupac fut la scène. Il a rejoint un club de théâtre de la communauté, puis a continué pour étudier l'art dramatique, la musique et la danse à Baltimore. Mais quand sa mère a déménagé pour la Californie et est devenue cocaïnomane, Tupac a laissé tomber le lycée et a décidé de se lancer dans la musique. Le reste tout le monde le connaît, il travaille dur et sort son premier album solo en 1991 "2Pacalypse Now".
Kevin Powell, un historien, qui l'a longtemps fréquenté, a dit : "Tupac et sa musique parlaient des époques, tu peux les voir aujourd'hui en te promenant dans la rue, l'attitude et cette bravade dans les visages des jeunes partout en Amérique, en particulier ceux qui sont pauvres et complètement marginalisés de l'Amérique traditionnelle. Tupac a donné une voix et une raison de vivre à ces gens''. Peu avant sa mort, il menait une carrière d'acteur en parallèle. Malheureusement victime de la gloire et de la renommée, Tupac s'est retrouvé mêlé à diverses agressions et accusations, le menant parfois à la case 'prison'. En 1994, Tupac se fait tirer dessus dans un studio d'enregistrement de New York et survit miraculeusement. Cette tragédie fut un grand tournant dans sa carrière, désormais Tupac profite de chaque instant et vit au jour le jour, il enregistre son album 'All Eyez On Me' en un temps record, moins de 2 semaines.
"Je me suis fait tirer dessus cinq fois" disait-il dans 'All Eyez On Me'. A la fin de "Tupac : Resurrection", sous fond d'un paisible paysage du désert, Tupac dit "Qui m'a tiré dessus ?... Je ne le sais pas."
Naturellement, nous sommes censés penser à son assassinat non résolu à Las Vegas deux ans après, un sujet que le documentaire évite en grande partie, de même pour les 10 derniers mois de sa vie passés chez Death Row Records après que Suge Knight ait payé 1 million de $ pour le sortir de prison.
"Nous voulions vraiment que le film discute de la vie de Tupac dans la même manière qu’il l'avait raconté dans les entrevues" commentait le producteur Lauren Lazin de MTV. "Personne ne sait ce qui s'est vraiment produit à l'heure du meurtre, et le but du film est de raconter son histoire à tout le monde et avec ses propres mots, ses propres termes et pensées. C'est plus au sujet de sa vie que de sa mort."
Tupac n'avait pas sa langue dans sa poche, il fait ici une autobiographie parfois drôle et intense, allant des problèmes sociaux à Shakespeare, complétée de passion pendant une vie qu'il savait courte. "Personne ne pourrait raconter mieux que lui son histoire à sa manière," ajoutait sa mère, "tous ceux qui l'ont connu ont essayé mais n'y sont jamais réellement parvenus. Tout ce que Tupac disait était introspectif. Il était vraiment honnête avec lui-même et sincère à son sujet. Il connaissait ses défauts, mais il a également eu tant d'amour pour son travail et ses proches. Il partageait cette douleur commune aux afro-américains et voulait faire parti du changement."
"Tupac a mis le 'real' dans 'Keep It Real !', disait Snoop Dogg d'une autre manière. "Il était le negro le plus sincère que tu ne pourra jamais en rencontrer."
C’est une présence accablante de la réalité chez Tupac, bien qu'elle soit la perspective de sa propre mort. Dans une de ses chansons les plus explicites, il répète à plusieurs reprises le titre prophétique : "Combien de temps me pleureront-ils ?" ("How Long Will They Mourn Me ?"). Maintenant nous savons : pour la vie...