SNOOP DOGG. C’est l’affiche du concert de ce lundi 9 Juillet au Bataclan. Après sa venue en Avril à Bercy accompagné de Diddy, le chien de Long Beach revient seul. Du moins, c’est ce que tout le monde croit, car rien ne présageait là une soirée pleine de surprises…
Il est 20h passé et le rappeur Youssoupha entame l'exercice bien rôdé de la première partie avec « Dangereux », bien secondé par S-Pi et DJ Stresh. Même s’il n’y a pas eu de grand changement par rapport à ses ouvertures pour Method Man et le concert Parlez-Vous Français du 7 Juillet dernier, les deux compères échauffaient efficacement une salle enfumée par les volutes de cigarettes herbacées. Et les parisiens présents dans la fosse faisaient échos aux refrains de Youssoupha et ses gimmicks, une réactivité synonyme de public chaleureux.
Puis comme d’habitude, il ne faut pas s’attendre à ce qu’une superstar du rap soit ponctuelle. Pour patienter, un mix de westcoast classics – interrompus par quelques sifflets - maintient à bonne température le public du Bataclan lors d’une épreuve d’endurance qui a duré près d’une heure, pendant que les musiciens faisaient leurs balances devant nos yeux. Il est 22h montre en main lorsque DJ Battlecat fait retentir l’ « Intrology » de Tha Blue Carpet Treatment, déroulant le tapis en musique pour guider les pas de Snoop Dogg face à un public qui passe de mode chaleureux à mode chaud bouillant en point de temps qu’il en faut pour le décrire. Micro serti de son sobriquet incrusté de diamants et de platine, maillot du Barca imprimé du nom de "Henry" sur les épaules, gros 'collier' en or et lunettes de soleil profilées, Snoop tape à l’œil d’entrée, toujours avec sa démarche nonchalante légendaire. Le premier morceau du set était « Boss’ Life » (dans sa version avec Nate Dogg), suivi de « Ups & Downs », une manière aussi de juger d’une acoustique passable, d’autant plus que le guitariste avait son instrument en sourdine.
A peine après cinq minutes de présence, première grosse surprise, le DPGC entre en scène sur « Deep Cover » : Daz Dillinger, Kurupt et Soopafly ! Cohue générale, le temps de réaliser que le Dogg Pound Gangsta Click est dans la place. Pas moyen de décoller cette image de la rétine : ils sont bien présents ce soir sur cette scène du Bataclan. Il ne manquait plus que Nate Dogg pour créer une sorte de mini-Up In Smoke Tour. Juste après, Snoop passe quelques instants le relais à Daz, T Shirt et bandana noir, pour rapper son single « On Some Real Shit » (extrait de son album So So Gangsta). C’est cadeau ! Le moment est propice pour ressortir les vieux classiques pour des instants jouissifs : un « Gin & Juice » boisson en main, « Ain’t No Fun », « What Would You Do », « Bitch Please », « Tha Shiznit »… Histoire d’équilibrer le tout, Kurupt se lance en solo le temps d’un « We Can Freak It ». Pour entretenir cette frénésie sous une note plus sérieuse, Snoop Dogg rend hommage à son ami défunt 2Pac avec « 2 of Amerikaz Most Wanted » et le funeste « Hail Mary », un passage obligé repris en chœur par toute la salle en pleine communion. Mais pour recréer un sursaut de dynamisme, rien de tel qu'un « Jump Around » des House Of Pain !
L’instrumental gangsta de « Lay Low » place un intermède pour accueillir la deuxième surprise de la soirée : l’international français Thierry Henry. Une minute d’ovation générale devant la foule incrédule et surexcitée, et un Titi visiblement intimidé par ce moment de grâce. La minute suivante, retour au vif du sujet, puisque Snoop Dogg compte bien défendre son dernier disque en jouant ses derniers tubes. Après avoir demandé aux parisiens « who wants to fuck tonight ? », il enchaîne sur « I Wanna Fuck You », « Candy » avec Daz et Kurup,t et « That’s That Shit » en chantant le refrain à la place de R Kelly. Pas de souci à ce niveau-là, le public reste réceptif, pas autant évidemment que lorsque Snoop reprenait ses vieux standards. Daz et Soopafly s’échangeaient une caméra pour filmer un public très communicatif, et Kurupt n’hésitait pas de temps en temps à aller saluer le premier rang.
« Drop It Like It’s Hot » dans sa version rejouée avec des instruments live annonçait le début de la fin du concert, achevé en apothéose sur l’indémodable classique « What’s My Name ». La boucle est bouclée après une heure et quart de show, ‘seulement’ ajouteront les rares insatisfaits. Snoop Dogg et le Dogg Pound profitent de leurs derniers moments pour saluer les gens avant de disparaître derrière les musiciens… Et à nous de rejoindre le monde extérieur, en se remettant tranquillement du concert dans la fraîcheur de la nuit.
Crédits photos : Paul Charbit
Live report : Snoop Dogg au Bataclan
Snoop Dogg, concert, Tha Dogg Pound
- Posté par Sagittarius
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Que de rebellion dis donc... faut se rendre à l'évidence que c'est la durée de la plupart des concerts Hip Hop US sur Paris, après si tu veux 'essaie' d'aller voir DMX tu vas revenir en te disant "Ah oué en vrai il était opé le concert de Snoop". Moi perso j'étais ravi de voir Snoop, Daz, kurupt, Soopafly, Battlecat réunit sur scène dans une salle bien plus intimiste que Bercy, que demander de plus sérieux, trop d'exigence.
hahaahah qquelle cronik de merde , quelle suceur , petit con , si tallé sucé snoop sa seré bien nn ? snoop c foutu de notre geule 1h05 de concert é il c'est tiré hahaha allé remballe
Enorme
peut pas pour le moment, tjs pas le net a la maison :( mais des que le probleme est reglé, je m'en occupe direc'!
alor tes videos on lé a kan :D mais les sur rapidshare :good: merci
c'est clair que le bataclan etait le meilleur de snoop que j'ai vu!
entre zenith bercy et le bataclan, y'a pas photo :)
Propre Mr Snoop . Un mec qui ne se fout pas de la gueule de ses fans.
Au fait pour plus de vidéo sur le concert:
;)
Lis le résumé fainéant, tu saurais qui y'avait boulet
Tu m'étonne! j'ai vu daz, kurupt et soopafly et sa m'enchantai bocou plus ke dalé voir p diddy...apré sa depend des gout!
vivement qu ils passe en lorraine a amneville
je lai menquerai pas soyer zen sur :buh:
t' es lourd :angry:
A Kan Tha Dogg Pound seul en live en France ????????????????
lis le résumé stp
Jme demande pourquoi j'ai pas bouger mon cul . . . :unsure: :angry:
Répondez svp
Merci pour les fotos! comment que j'la voulait celle avec le maillot
Sa devait être bien mais la prochaine foi qui vient en France ces sur j'irais le voir
En tout il y avait qui sur scène??
Erf erf erf... :unsure:
J'ai fait le mauvais choix de concert alors! Ce sera une prochaine fois!
Oui amplement mieux que Bercy, tu préfères voir Diddy ou Daz/Kurupt/Soopafly sur scène? pour moi la différence est surtout la, de plus l'ambiance était bcp plus conviviale. Allez d'autres concert de ce type au bataclan ca pète bien. :good:
Le résumé donne envie, damn!
Ce sera le jour où j'aurais les moyens.
Sinon, pour ceux qui sont allés à Bercy (avec Diddy), c'était mieux le bataclan ou Bercy?
J'ai vu le résumé mais j'ai préféré le faire moi-même simplement.
Merci.
ok, je le saurai pour une prochaine fois.
;)
Au fait Dijor il était cool ton résumé, mais si tu voulais le faire publier sur le site, t'aurais du m'avertir ou alors le mettre dans le topic Participez à Rap2k, je ne savais pas que voulais le metre sur le site. ^_^
C'etait pas DJ Stresh avec Youssoupha???
Putain a bercy on avait pas eu tout ça ;)
http://www.2kmusic.com/fr/search/forum/?topic_id=51408
J'avais fait un resumé le lendemain l'ami ;)
D'ailleurs, je t'ai envoyé un MP auquel je n'ai tjs aucune reponse...
SNOOP DOGG. C’est l’affiche du concert de ce lundi 9 Juillet au Bataclan. Après sa venue en Avril à Bercy accompagné de Diddy, le chien de Long Beach revient seul. Du moins, c’est ce que tout le monde croit, car rien ne présageait là une soirée pleine de surprises…
Il est 20h passé et le rappeur Youssoupha entame l'exercice bien rôdé de la première partie avec « Dangereux », bien secondé par S-Pi et DJ Stresh. Même s’il n’y a pas eu de grand changement par rapport à ses ouvertures pour Method Man et le concert Parlez-Vous Français du 7 Juillet dernier, les deux compères échauffaient efficacement une salle enfumée par les volutes de cigarettes herbacées. Et les parisiens présents dans la fosse faisaient échos aux refrains de Youssoupha et ses gimmicks, une réactivité synonyme de public chaleureux.
Puis comme d’habitude, il ne faut pas s’attendre à ce qu’une superstar du rap soit ponctuelle. Pour patienter, un mix de westcoast classics – interrompus par quelques sifflets - maintient à bonne température le public du Bataclan lors d’une épreuve d’endurance qui a duré près d’une heure, pendant que les musiciens faisaient leurs balances devant nos yeux. Il est 22h montre en main lorsque DJ Battlecat fait retentir l’ « Intrology » de Tha Blue Carpet Treatment, déroulant le tapis en musique pour guider les pas de Snoop Dogg face à un public qui passe de mode chaleureux à mode chaud bouillant en point de temps qu’il en faut pour le décrire. Micro serti de son sobriquet incrusté de diamants et de platine, maillot du Barca imprimé du nom de "Henry" sur les épaules, gros 'collier' en or et lunettes de soleil profilées, Snoop tape à l’œil d’entrée, toujours avec sa démarche nonchalante légendaire. Le premier morceau du set était « Boss’ Life » (dans sa version avec Nate Dogg), suivi de « Ups & Downs », une manière aussi de juger d’une acoustique passable, d’autant plus que le guitariste avait son instrument en sourdine.
A peine après cinq minutes de présence, première grosse surprise, le DPGC entre en scène sur « Deep Cover » : Daz Dillinger, Kurupt et Soopafly ! Cohue générale, le temps de réaliser que le Dogg Pound Gangsta Click est dans la place. Pas moyen de décoller cette image de la rétine : ils sont bien présents ce soir sur cette scène du Bataclan. Il ne manquait plus que Nate Dogg pour créer une sorte de mini-Up In Smoke Tour. Juste après, Snoop passe quelques instants le relais à Daz, T Shirt et bandana noir, pour rapper son single « On Some Real Shit » (extrait de son album So So Gangsta). C’est cadeau ! Le moment est propice pour ressortir les vieux classiques pour des instants jouissifs : un « Gin & Juice » boisson en main, « Ain’t No Fun », « What Would You Do », « Bitch Please », « Tha Shiznit »… Histoire d’équilibrer le tout, Kurupt se lance en solo le temps d’un « We Can Freak It ». Pour entretenir cette frénésie sous une note plus sérieuse, Snoop Dogg rend hommage à son ami défunt 2Pac avec « 2 of Amerikaz Most Wanted » et le funeste « Hail Mary », un passage obligé repris en chœur par toute la salle en pleine communion. Mais pour recréer un sursaut de dynamisme, rien de tel qu'un « Jump Around » des House Of Pain !
L’instrumental gangsta de « Lay Low » place un intermède pour accueillir la deuxième surprise de la soirée : l’international français Thierry Henry. Une minute d’ovation générale devant la foule incrédule et surexcitée, et un Titi visiblement intimidé par ce moment de grâce. La minute suivante, retour au vif du sujet, puisque Snoop Dogg compte bien défendre son dernier disque en jouant ses derniers tubes. Après avoir demandé aux parisiens « who wants to fuck tonight ? », il enchaîne sur « I Wanna Fuck You », « Candy » avec Daz et Kurup,t et « That’s That Shit » en chantant le refrain à la place de R Kelly. Pas de souci à ce niveau-là, le public reste réceptif, pas autant évidemment que lorsque Snoop reprenait ses vieux standards. Daz et Soopafly s’échangeaient une caméra pour filmer un public très communicatif, et Kurupt n’hésitait pas de temps en temps à aller saluer le premier rang.
« Drop It Like It’s Hot » dans sa version rejouée avec des instruments live annonçait le début de la fin du concert, achevé en apothéose sur l’indémodable classique « What’s My Name ». La boucle est bouclée après une heure et quart de show, ‘seulement’ ajouteront les rares insatisfaits. Snoop Dogg et le Dogg Pound profitent de leurs derniers moments pour saluer les gens avant de disparaître derrière les musiciens… Et à nous de rejoindre le monde extérieur, en se remettant tranquillement du concert dans la fraîcheur de la nuit.
Crédits photos : Paul Charbit